Histoire du Foyer Sainte Anne

 

 

Le Foyer Sainte Anne a été créé par la Congrégation des Sœurs du Saint Nom de Jésus et de Marie en 1964.

 

 

 

Ecole ouverte en 1964. Elle prépare les jeunes filles à l’examen d’entrée, dans les Ecoles d’Infirmières pour la plupart, d’Auxiliaires de Puériculture pour un petit nombre. Elle permet à des jeunes de milieu modeste d’accéder à la profession d’infirmières.

 

L’école présente chaque année de 45 à 65 élèves à l’examen d’entrée aux différentes Ecoles d’Infirmières.

 

L’école ne dépend pas de l’Education Nationale, mais de la Santé Publique, donc bénéficie seulement de l’agrément du Ministère de la Santé. La rémunération des professeurs et les frais de fonctionnement sont entièrement à la charge de la Congrégation.

 

L’école fonctionne avec une équipe de professeurs laïcs (5), parmi lesquels la Directrice des Etudes. Une présence continue est assurée par une communauté de cinq religieuses.

 

 

 

En 1981 - 1982 les études évoluant, cette école se transforme en maison d’accueil pour des groupes. Le Foyer accueille des groupes chrétiens. Une communauté assure une présence continue, une sœur est directrice du Foyer.

 

 

 

En 1996   la Congrégation ne pouvant plus assurer la gestion du Foyer, a confié celui-ci au Diocèse de Besançon. Les sœurs ont quitté le Foyer, et une directrice laïque en assure la direction.

 

 

 

 Depuis le 1er janvier 2000  -  à la demande du Diocèse de Besançon, une communauté de la Congrégation des Sœurs du Saint Nom de Jésus et de Marie est présente au Foyer Sainte Anne : communauté de présence, de prière, de service, d’accueil, de propositions : sessions, retraites à la carte, haltes spirituelles ....

 

 

 

Oratoire

 

Mgr Jean-Luc Bouilleret a consacré le nouvel oratoire du foyer Sainte-Anne vendredi 18 janvier. Une relique du Bienheureux Jean-Joseph Lataste a été enchâssée dans l'autel.

 

 

La foule était nombreuse pour assister à la dédicace du nouvel oratoire par notre archevêque. L'architecte Virginie Delbos a conçu un projet tout en sobriété. « Le projet présenté par Virginie Delbos nous a séduit entre autres par sa démarche de transition du bruit vers le recueillement, de la clarté vers la lumière et l’ouverture sur la nature» a insisté Pierre Guédin, président de l’association de gestion.

 

 

Il a fallu 56 semaines pour voir le projet aboutir… non sans quelques difficultés. La salle Oméga abritait jusqu’alors une dalle de béton, qu’il a fallu découper en douze blocs. « 1,2 tonne chacun évacués par la porte qu’il a fallu démonter et élargir. C’est l’opération qui nous causait quelques soucis techniques, de bruit… d’où une planification rigoureuse des travaux en adéquation avec les groupes qui étaient présents dans la maison », précise Pierre Guédin. Tous ces efforts n’ont pas été vains puisque la nouvelle ambiance de cet oratoire a su séduire les personnes présentes et nul doute que parmi les 20000 personnes qui fréquentent le foyer Sainte-Anne, une grande partie d’entre elles prendra le temps de s’y recueillir.

 

 

On pourra y admirer un splendide Christ du 17ème siècle qui évoque de façon exceptionnelle la passion et la crucifixion mais aussi la résurrection ! Il fait face à l'autel, très simple, de couleur beige.

 

Histoire du Père Lataste

Le Père Lataste est né à Cadillac sur Garonne (Gironde), le 5 septembre 1832. Très jeune, il se sent appelé au sacerdoce. Après beaucoup d’hésitations, et un combat profond, il entre en 1857 dans l’Ordre Dominicain.

En 1864, il est envoyé prêcher une retraite aux détenues de la prison de Cadillac où il découvrit en elles les merveilleux effets de la grâce, et, en certaines, un réel appel à se donner à Dieu dans une vie consacrée. C’est dans cette prison, devant l’Eucharistie, qu’il reçut l’inspiration de fonder une nouvelle famille religieuse, où toutes les Sœurs, quel que soit leur passé, seraient unies dans un même amour et une même consécration.

« Le Pape a autorisé la béatification d’un dominicain français du XIXè siècle, Jean-Joseph LATASTE (1832-1869). Ce prêtre avait fondé en 1866 l’ordre des Sœurs Dominicaines de Béthanie, qui a pour vocation d’accueillir des femmes à leur sortie de prison et de leur permettre de devenir religieuses, sans distinction entre elles et les autres sœurs. »( cf Zenit 28 juin 2011).

 

« Il est donc vrai... les plus grands pécheurs ont en eux ce qui fait les plus grands saints. Qui sait s’ils ne le deviendront pas un jour ? »

 

Deux ans plus tard, il ouvrait la première communauté des Dominicaines de Béthanie, sous le patronage de Sainte Marie-Magdeleine.

 

« Quel que soit votre passé ne vous considérez plus comme des prisonnières, mais comme des âmes vouées à Dieu, vous aussi, à la suite des âmes religieuse. »

 

Deux ans après cette fondation, il tombe malade et meurt le 10 mars 1869. Sur sa tombe il est écrit :  « Parvenu à la perfection en peu de temps, il a connu la plénitude des longues vies. »

Source : Dominicaines de Béthanie